vendredi 16 décembre 2011

Manifestation en Roumanie en novembre 2011


Rencontre acheteur à Bucarest :
"L'offre française du logiciel et des services informatiques
destinée au secteur financier"

Le 16 et 17 novembre 2011, AZERRISK Advantage a participé avec d'autres sociétés françaises à une rencontre organisée par la mission économique UBIFRANCE de Roumanie  dans le Novotel de Bucarest, la capitale, magnifique ville à découvrir ou à revisiter.

Ces 2 journées furent riches d'échanges, d'entretiens personnalisés avec des établissements bancaires roumains (BRD, ATE Bank, BCR, Unicredit Tiriac Bank, etc.) avec lesquels nous entretenons des contacts réguliers depuis cette rencontre en ayant pour objectif de mettre en place des actions de formation en 2012 ainsi que des missions de conseil.

Nous tenons à remercier tout particulièrement Sorina MOLDOVANU (Responsable du pôle Nouvelles Technologies services distribution), Oxana TORNEA son assistante, Philippe GARCIA (directeur ME Ubifrance de Bucarest) pour leur accueil chaleureux et leur efficacité pour l'organisation sans faute de cette manifestation.

Ci-dessous, quelques photos pour compléter visuellement cette rencontre.

















jeudi 8 décembre 2011

Edito de Décembre 2011

« Des dégradations de notation aux raisons très différentes »


Ces derniers jours, les agences de notation arrivent au secours d’une zone euro menacée de délitement en laissant croire que, face aux menaces de dégradation, les pays européens forts ou faibles seraient désormais tous dans le même bateau, en particulier la France et l’Allemagne. Cette vision des choses est à la fois trompeuse et dangereuse.

Trompeuse car s’il y a bien contagion des dégradations, en revanche les motivations de la dégradation sont très différentes.

Pour la France, menacée de perdre 2 crans, Standard & Poors invoque une perte de compétitivité durable à l’exportation et un tissu industriel en réduction constante.
Pour l’Allemagne, c’est, a contrario, le poids des exportations vers les autres membres de la zone euro qui explique la vulnérabilité de son économie face à une récession et une dégradation des conditions économiques sur ses principaux marchés clients.

Au-delà de la divergence sur l’ampleur de la dégradation (2 crans pour la France, un pour l’Allemagne), les reproches faits à la France sont de nature fondamentale et structurelle, alors que l’Allemagne se voit fragilisée de manière conjoncturelle essentiellement par « ricochet » via l’orientation exportatrice d’un appareil productif éminemment compétitif.

L’union dans la dégradation de notation est donc une vision simplificatrice et trompeuse puisqu’elle nie les différences entre dégradés « structurels » et « conjoncturels ».

Enfin, cette vision est dangereuse, car elle tend à favoriser un traitement financier et institutionnel de court terme (masquons cette perte du AAA que l’on ne saurait voir) sans s’attaquer aux racines très rationnelles de la dégradation. Dans le cas de la France, l’agitation institutionnelle ne peut compenser en effet le manque d’action politique durable sur deux axes de travail majeurs :

·     le renforcement de la compétitivité à l’export
·     la réorientation du crédit des actifs immobiliers et des dépenses de fonctionnement publiques vers l’investissement productif

Ces efforts structurels permettront d’assurer à terme que la dégradation de la note française ne tourne à un déclassement pire que douloureux, puisque durable.